Le 11 novembre alsacien-mosellan, poilu ou feldgrau ?

La René Schckele Gesellschat ne peut que s'associer à UNSRI GSCHICHT dans son appel aux maires d'Alsace-Moselle de bien vouloir, enfin, respecter la vérité histoire et la mémoire des Alsaciens-mosellans mobilisés dans l'armée impériale allemande, entre 1914 et 1918. Rappelons qu'ils étaient quelques trois cent mille, dans un Land qui était allemand depuis 1871 (qui le fut auparavant jusqu'en 1648...) et qu'ils ne firent que répondre à l'appel de leur patrie. Rappelons encore que les épreuves traversées, augmentées du déni de reconnaissance de la part de l'Etat français (par ailleurs prompt à défendre les "libertés des minorités") continuent de peser sur la psyché alsacienne et moselanne. Leur donner de la Madelon constitue de surcroît une pantalonnade que n'eurent pas manquer de railler un Brecht ou un Heinrich Mann !

Cette revendication, bien sûr, ne suppose aucunément que cessent les hommages rendus aux quelques vingt-mille Alsaciens-Mosellans engagés sous les drapeaux français pendant la grande guerre. Les hommages dus aux uns n'abrogent en aucune façon la mémoire des autres. 

Qu'on se le dise !